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Theatre
1 reviews on 1 places
Stage intensif de mai 2023 au gout amer.
Pourtant la découverte du processus fut très intéressante, le personnel compétent, Julie et Stéphane cordiaux, le stage rythmé et varié par ses exercices. Par contre, Catherine bien qu’imaginative dans ses propositions de mise en scène, subtile et pertinente dans ses retours aux élèves, se montre parfois cinglante dans ses remarques.
Il y a d’abord celui qui s’est fait admonester, car blessé à l’épaule, il n’a pas voulu porter le lit.
Celui à qui on a dit sèchement "si tu n’as pas lu le livre, tu ne joueras pas !", et qui est parti 1.5 jours avant la fin du stage, dégoûté.
Celui qui doutait de sa prestation, et à qui on a répondu (pour le rassurer ?) : "tu as 5 ans d’âge mental !".
Celui qui avait lu 2 fois le livre, mais qui n’avait pas saisis 2 ou 3 éléments subtils de non-dits (courant chez Tchekhov), et à qui on a répété avec insistance "tu n’as pas lu la pièce ! tu n’as pas lu la pièce !".
Celui qui rend service en interrompant Catherine comme elle l’avait demandé au bout de 5mn, et qui s’est vu réprimandé par un véhément :"mais là, je vais prendre le temps !".
Celui qui, sincèrement ému par son personnage, verse un sanglot et se fait singer par Catherine, car elle trouve son jeu trop "gnangnan"
Ces propos ont tous été tenus devant la quinzaine d’élèves que nous étions, en l'absence d'autres membres du corps enseignant, et traduisent un manque de respect choquant pour mes camarades.
J’avoue avoir du mal à comprendre l’intérêt pédagogique de ces remarques conduisant l’élève à craindre d’exprimer son avis et ses sentiments, plutôt qu’à révéler ses émotions.
Pourtant la découverte du processus fut très intéressante, le personnel compétent, Julie et Stéphane cordiaux, le stage rythmé et varié par ses exercices. Par contre, Catherine bien qu’imaginative dans ses propositions de mise en scène, subtile et pertinente dans ses retours aux élèves, se montre parfois cinglante dans ses remarques.
Il y a d’abord celui qui s’est fait admonester, car blessé à l’épaule, il n’a pas voulu porter le lit.
Celui à qui on a dit sèchement "si tu n’as pas lu le livre, tu ne joueras pas !", et qui est parti 1.5 jours avant la fin du stage, dégoûté.
Celui qui doutait de sa prestation, et à qui on a répondu (pour le rassurer ?) : "tu as 5 ans d’âge mental !".
Celui qui avait lu 2 fois le livre, mais qui n’avait pas saisis 2 ou 3 éléments subtils de non-dits (courant chez Tchekhov), et à qui on a répété avec insistance "tu n’as pas lu la pièce ! tu n’as pas lu la pièce !".
Celui qui rend service en interrompant Catherine comme elle l’avait demandé au bout de 5mn, et qui s’est vu réprimandé par un véhément :"mais là, je vais prendre le temps !".
Celui qui, sincèrement ému par son personnage, verse un sanglot et se fait singer par Catherine, car elle trouve son jeu trop "gnangnan"
Ces propos ont tous été tenus devant la quinzaine d’élèves que nous étions, en l'absence d'autres membres du corps enseignant, et traduisent un manque de respect choquant pour mes camarades.
J’avoue avoir du mal à comprendre l’intérêt pédagogique de ces remarques conduisant l’élève à craindre d’exprimer son avis et ses sentiments, plutôt qu’à révéler ses émotions.