Local Guides World

Jean Marco92

15 reviews on 1 places
FONTAINE de MARS ( ou du GROS CAILLOU ) :
Située au centre d’une placette, entre les 129 - 131 Rue Saint-Dominique, au débouché de la Rue de l’Exposition, Paris ( 7e ).
La Fontaine de Mars est édifiée de 1806 à 1808 sur les plans de l'ingénieur François-Jean Bralle. Ses bas-reliefs sculptés sont de Pierre-Nicolas Beauvalet, un élève d'Augustin Pajou. Elle est d'abord appelée Fontaine du Gros Caillou. À l'origine, l'eau provenait de la pompe à feu du Gros-Caillou. ( Système d’élévation des eaux de la Seine afin d'alimenter des fontaines. Elle était située sur la rive gauche au niveau du Quai d’Orsay et fonctionna de 1788 à 1858 ). En 1859 est construite la place à arcades qui l'entoure.
Au pied de la fontaine, un repère de crue signale le niveau atteint par les eaux de la Seine lors de sa crue de 1910 ; le lit du fleuve est situé à 570 m de là. Inscrite au titre des monuments historiques en 1926.
Edifice de style néo-classique. Elle prend la forme d'un important massif de base carrée d'environ 2 m de côté, encadré de colonnes engagées et moulurées, le tout couronné d'un toit en portique. Les panneaux des quatre faces sont sculptés de bas-relief, Mars, dieu de la guerre, aux côtés d'Hygie, déesse de la Santé — une illustration inhabituelle pour une fontaine —, sur la face orientée vers la rue et des vases décoratifs sur les trois autres. Les pilastres dont d'ordre dorique.
Trois mascarons de bronze, les mêmes que ceux de la fontaine des Quatre-Saisons de la rue de Grenelle, crachent l'eau près du sol. Un seul était encore en activité en 2012
Curieuse fontaine de bronze moderne au centre du square René Viviani ( 1996, remplaçant une fontaine Wallace ), commande de la Ville de Paris en 1995.
Le sculpteur Georges Jeanclos ( Jeankelowitch ) s'est inspiré de l'histoire de Saint-Julien le Pauvre ou l’Hospitalier, ( Saint Patron de l'église voisine ). Sa légende a été popularisée au Moyen Age par Jacques de Voragine, puis par la nouvelle de Gustave Flaubert publiée dans les « Trois contes » en 1877.
Les thèmes évoqués à travers les sculptures de la fontaine : la forêt, la chasse, la présence du fleuve et le rôle du passeur. Les trois groupes situés aux angles de la fontaine expriment l’action de soutenir et porter le corps de l’autre dans un acte de compassion. Les couples qui s’élèvent au-dessus d’eux sont leurs enfants qui s’avancent vers un monde meilleur. Les filets d’eau potable s’écoulent de trois têtes de cerfs.
George Jeanclos ( 1933 – 1997 ), diplômé de l’École des Beaux-Arts en 1958, obtient le Grand prix de Rome en 1959, et réside pendant 4 ans à la Villa Médicis dirigée par Balthus. Il gardera l’influence des statues de terre étrusques. Il entreprend un voyage au Japon en 1984 et en garde l’influence du bouddhisme Zen : art précieux et raffiné qui flotte sur les fonds.
ÉGLISE SAINTE – GENEVIEVE d'Asnières-sur-Seine. ( 92600 ).
Située à la jonction de la Rue de l'Église et de la Rue du Cardinal Verdier, contre l'ancien Château d’Asnières-sur-Seine.
La présence d’une église dédiée à Sainte Geneviève est attestée depuis plusieurs siècles. La tradition rapporte que la puissante famille de Geneviève, qui habitait Nanterre, possédait des pâturages s’étendant sur les actuels emplacements des villes de Gennevilliers et d’Asnières.
Un édifice est mentionné pour la première fois en 1158, par une bulle du Pape Adrien IV, qui mentionne l'église d’Asnières, avec cimetière, mais sa date de fondation est inconnue.
Au début du XVIIIe siècle, l'église, consacrée en 1541 par Jean Guillaume, évêque de Sébaste, est trop petite. Au siècle suivant, une confrérie de la charité est fondée à Asnières, par Saint Vincent de Paul, alors curé de Clichy. Elle est rebâtie entre 1703 et 1711, au frais de l'abbé Antoine Lemoyne, docteur en Sorbonne. On construit l'église actuelle consacrée par Jean-Baptiste-Louis-Gaston de Noailles le 6 septembre 1711. Les reliques de l'autel furent translatées de l'Abbaye de Saint-Denis. En 1868, l'Empereur Napoléon III et l'Impératrice offrent deux cloches à l'église. Mais la guerre de 1870 endommage le clocher et en 1872 deux nouvelles cloches sont installées.
On y enterra en 1730 les entrailles de la Duchesse de Brunswick-Lunebourg, née princesse de Bavière et veuve du Duc de Brunswick-Lunebourg, prince de Calenberg, qui vivait à Asnières chez sa sœur, la Princesse de Condé. Par ailleurs, il se trouvait dans l'église encore quelques fragments de pierres tombales datant du XVe siècle.
Statue en l’honneur de Benjamin Franklin ( 1706 – 1790 )
Imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur, abolitionniste et homme politique américain.
Il participe à la rédaction de la déclaration d'indépendance des États-Unis, dont il est un des signataires, ce qui fait de lui l'un des Pères fondateurs des États-Unis. Pendant la révolution américaine, il négocie en France en tant que diplomate non seulement le traité d'alliance avec les Français, mais aussi le traité de Paris. Délégué de la Convention de Philadelphie, il participe à l'élaboration de la Constitution des États-Unis.
La vie de Benjamin Franklin est en grande partie caractérisée par la volonté d'aider la communauté. La fondation des premiers sapeurs-pompiers volontaires à Philadelphie, la première bibliothèque de prêt des États-Unis et l'invention du poêle à bois à combustion contrôlée (ou poêle à combustion renversée) illustrent son ambition d'améliorer la qualité de vie et l'accès à l'éducation de ses concitoyens. Avec l'invention du paratonnerre, il parvient à écarter le danger que représentait jusqu'alors ce phénomène naturel.
fontaine du Vert bois
2021 Jan 24
La fontaine du Vert bois ou fontaine Saint-Martin est une Fontaine située à l'angle de la rue du Vertbois et de la rue Saint-Martin accolée au mur de l’enceinte de Philippe Auguste de l'ancien prieuré Saint-Martin-des-Champs, actuel Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris ( 3e ).
Edifiée à la demande de Louis XIV en 1712 selon les plans de Pierre Bullet. Elle est dotée d'un grand fronton décoré avec une nef ornée de voiles, supporté par deux pilastres appareillés en bossage utilisant en alternance un décor vermiculé et à congélation.
L'eau s'écoule d'un mascaron de bronze à tête de monstre marin imaginaire, une figure décorative souvent employée à l'époque. Au milieu de la fontaine, une plaque mémorisant son déplacement en 1882 fait rappel à son histoire. Le bas-relief au-dessus de la plaque représente un vaisseau navigant sur les flots. La sculpture est elle-même couronnée de l'écusson royal, couronné et ailé .